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où vais-je sous cette pluie
moi qui ai oublié mon parapluie !
où vais-je dans cette rue
moi qui ai oublié que j'étais nue !
où vais-je dans ce sentier
moi qui ai toujours mal aux pieds !
où vais-je dans cette voiture
moi qui ai oublié mes chaussures !
où vais-je dans ce monde
moi qui ai oublié la terre ronde !
où vais-je trouver des idées
moi qui ai tout oublié !
où vais-je dans cette foule
moi qui ai oublié que je perdais la "boule" !
où vais-je ainsi finir ?
moi qui craignais le pire !
(écrit en janvier 2016 -en pensant à deux personnes chères disparues)
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Il fait souvent la pantomime
notre gentil petit Maxime
souvent, quand il s'exprime
il sent que tout l'opprime
alors on ne parle plus de frime
seul, il sait qu'il devient victime
il déteste qu'on le brime
et ne supporte pas qu'on le sous-estime.
Même si ce n'est que minime
il voit que tout s'anime
du plus haut de cette cime
et du coup change de régime.
Ne lui parlez pas de déprime
rien pour lui n'est sublime !
(écrit en octobre 2015)
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J'aime rêver et je vagabonde
autour de cette mappemonde
qui dessine la terre bien ronde.
Je reçois comme une onde
venue de la voûte céleste profonde.
Dans ma tête un match de ping-pong
se dispute alors, je savoure une blonde
au comptoir de chez Rosemonde.
Etant dans une sacrée galère
je ne peux plus me défaire
de ces satanées bières.
C'est alors que je vitupère
contre ces sales mégères
qui à la longue me file un ulcère
tellement qu'elles m'exaspèrent.
Je n'étais plus qu'un traîne-misère
égaré dans un champ de primevères
et de rose-trémières.
Mes pieds s'empêtraient dans une roncière
et plus loin, j'atterrissais dans une tourbière.
En me penchant, j'aperçus quelques rotifères
dans le bras de la petite rivière.
Qu'y a-t-il dans cette atmosphère ?
Une pollution passagère ?
Ou des plantes melifères ?
Je réajuste correctement ma marinière
me rappelant les bonnes manières
étant d'un autre monde.
Je brisas ma mappemonde
étant dans une sacrée galère.
(écrit en octobre 2015)
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Je l'ai vu descendre les marches
avec, à la main sa cravache.
Plus loin sous une arche
son cheval secoue sa crinière
tel un écureuil son panache.
Je l'ai reconnu avec sa moustache
et son air bravache.
Et là, sous cette arche
il avale une dernière bière.
Dans le ciel, un hélicoptère "apache"
survole la côte Malgache,
et en dessous un vol de bernaches
virevoltent à cache-cache,
et se perdent dans la bourrache.
Je l'ai vu remonter les marches
avec à la main, une hache,
Il porte une veste couleur pistache.
Plus près, à côté de la rivière,
je l'ai vu, sans qu'il le sache.
Il pleut à "drache"
et il faut qu'il s'harnache.
A côté de cette grosse pierre
je l'ai vu, sortir son eustache
et d'un coup vif, arrache
cette liane folle qui l'attache.
Il fait sa dernière prière
avale une gorgée et la recrache.
Tel un tableau peint à la gouache.
(écrit en septembre 2015)
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Elles étaient pleines de crasse
ces pauvres vieilles godasses
d'une teinte couleur violace.
Elles venaient d'Alsace
en traînant leurs carcasses,
en se heurtant à des impasses,
elles rencontraient des bidasses,
très loquaces,
croisaient le vieux Boniface
avec son jeune chien Ignace.
Elles foulaient l'herbe grasse
sans aucune grâce
en bousculant des carapaces,
en écrasant des limaces.
Elles étaient bien coriaces
ces pauvres vieilles godasses
elles faisaient la grimace
lorsqu'un méchant volte-face
les projetait sur cette surface
où le sol gèle et verglace,
en arrivant à Annemasse.
Il ne fallait pas les traiter de molasses
même si, sur une terrasse
où traînait un jus d'ananas,
elles se reposaient près d'une contrebasse.
Apparut soudain sieur Jonas
avec sa belle qui l'enlace.
Il sourit en voyant ces pauvres godasses,
lui qui toujours se débarrasse
de ses vieilles carcasses !
Sans attendre de menaces
elles préfèrent quitter cette place
où bien des gens se prélassent.
Toujours pleines de crasse
elles arrivent à Grasse
face à un beau palace.
Là, c'était une autre classe !
Mais comment ôter toute cette crasse
sur de telles vieilles godasses
sans salir la belle paillasse ?
(écrit en septembre 2015)
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Près de l'ancienne école
la gentille Carole
avec son p'tit air frivol
court et caracole.
C'est sa tante Nicole
qui l'élève à Dôle
dans le milieu viticole.
Cette tante d'origine espagnole
a épousé le gars de l'auto-école.
Elle, le nez dans ses casseroles
et lui, les mains dans ses bagnoles.
Une nièce que l'on cajole
depuis sa terrible rubéole.
Elle était devenue tel un pétiole
sur lequel repose une luciole.
Elle aimait ces petites bestioles
qui faisaient des cabrioles
et retombaient sur les scaroles
ou parfois à même le sol.
La gentille Carole
souvent extrapole
pour flatter son idole.
Elle voit les banderoles
qui décorent le Capitole
court, dégringole,
fait la mariole,
et son espoir s'envole !
A ce moment, elle rigole
et s'empiffre de profiteroles.
(écrit en août 2015)
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Sans le vouloir
je venais de m'asseoir
sur le trottoir,
près d'un vieux manoir.
D'un air jubilatoire,
je sortis mon grimoire
et jusqu'au soir
je notais des mots noirs.
Je gribouillais plein de mots
courts, longs, laids ou beaux,
intelligents ou sots,
au crayon et au stylo.
Je mélangeais ces mots
les imaginais en photos,
les mis tous en tas
et ensuite les secouas.
Bien triés, il en sortit
peu à peu, une poésie
me laissant bercer à la rêverie
j'écrivis jusqu'à la nuit.
Les mots formaient des rimes
c'était plus sublime
que toutes ces pantomimes
qui font oublier la déprime.
(écrit en octobre 2015)
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J'ai pris un malin plaisir à écrire ce qui suis ci-dessous ! je me suis bien amusée !!!!
Un CHâle CHamarré traînait sur une CHaise,
seul le CHat habitait ce CHalet,
son cœur battait la CHamade.
Il était CHancelant de CHaleur.
Avait-il du CHagrin ?
Des restes de CHabichou
et un fond de CHâblis
pourrissaient dans le CHai.
Dans un coin, un CHalut
oublié par un CHalutier
pendait sur le CHâlit.
Y a-t-il eu une CHamaille ?
Tout est CHamboulé
près de la CHeminée et dans la CHambrée.
Des reflets CHatoyants
proviennent du CHâteau
près de CHâteauroux et
le CHat CHatouilleux
attend la CHatte du CHâteau.
Auront-ils des CHatons ?
Ou auront-ils une vie CHaste ?
Près de la CHeminée,
des CHiffons CHenillés
sentaient la CHélidoine.
Avaient-ils été CHemises ?
Appartenaient-ils à un CHenapan ?
Plein de mystères ce CHalet.
Une CHenille CHevelue rampait
sur le CHevalet près du CHaudron.
Du CHocolat fondu, des CHipolatas, des CHips,
avaient été CHipoté.
Qui avait pu CHiquer ?
DéCHirer un CHèque ?
et avoir un esprit CHimérique ?
Sûrement pas la CHinoise CHic
de CHinon au joli CHignon,
ni ce CHilien venu du CHili
avec son grand CHapeau.
Et voilà tout ce CHarabia
sans CHarade, sans CHanson,
sans CHapiteau, sans CHarlatan
pour CHaparder les mots en CHA,
CHE, CHI...
Et tout à une CHute !!!!!
CHut !!!!
"CHa alors"
(écrit en janvier 2016)
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Je parcours à vélomoteur
respirant la bonne humeur
les rues autour du Sacré-Cœur.
J'oublie ainsi tous les malheurs
et c'est avec une certaine ardeur,
et sous cette ardente chaleur
que j'ai du baume au cœur.
Ces rues s'étendant en longueur,
je fais vrombir mon moteur
passant devant le salon du coiffeur
qui lui, joue avec les couleurs ;
passant devant le séranceur
démêlant ces fils avec vigueur.
Sur la place du Tertre, un souffleur
de verre évite les malfaiteurs.
Un groupe d'enfants rieurs
traverse sous les projecteurs.
Sur les marchés, l'étal des primeurs
répand une délicieuse odeur
où se mélange celle des fleurs
du fleuriste aux taches de rousseur.
Ces bruits de la rue font un chœur
qui flotte en apesanteur
au-dessus de notre pudeur.
Deux fillettes jouent dans ce secteur,
une petite blonde tout en rondeur
qui ruisselle de sueur,
et l'autre, plus en hauteur
avec une étrange pâleur.
Sont-elles amies ou sœurs ?
C'est alors que passe le sieur
jadis, percepteur.
Toujours avec son frère docteur,
ils marchent tous deux avec lenteur?
se souvenant du temps où sur le Croiseur
ils étaient jeunes, complices sans frayeur,
ils naviguaient alors ailleurs.
Ils ont connu l'époque à vapeur
ces locomotives, quelle lourdeur.
Et de cette guerre où ils sont sortis vainqueurs !
il fallait bien voir dans le viseur
et tous ceux qui étaient dans les torpilleurs...
Tandis que dans mon rétroviseur
j'aperçois derrière moi plein de chauffeurs
j'oublie bien vite toute cette laideur.
Au-dessus de moi, un para-moteur
un bruit sourd s'échappe de son bimoteur.
Ce vol fait rêver l'ingénieur
réfléchissant devant son ordinateur.
Dans sa voiture jaune, le facteur
n'oublie pas ses souvenirs de boxeur.
Et là-haut, sur le toit, s'acharne le ramoneur.
Et dans le jardin, le martin-pêcheur
guette ses proies près de l'eau, bon pêcheur !
Près des ruches, l'apiculteur
se prépare à récolter en douceur
ce miel "toutes fleurs"
Pouvez-vous m'indiquer l'heure ?
Merci à ce brave laboureur
qui avait stoppé son tracteur.
Je me suis bien éloignée du Sacré-Cœur
à tourner et tourner depuis des heures !!!!
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bonjour à vous toutes et tous,
voilà une petite mise à jour des poèmes que j'ai écrits dernièrement et que je n'avais pas recopiés sur ce blog ! voilà c'est maintenant fait ! bonne lecture à vous !
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(écrit en juin 1971 lorsque j'étais, élève, dans ce lycée)
Bien que je me sois ennuyée plus d'une fois
entre tes quatre murs gris
que d'autres élèves ont salis,
ton gymnase que je n'aimais guère
était rempli d'une mauvaise atmosphère.
Je ne pouvais respirer
car cela m'écœurait
de faire sans arrêt :
un, deux, trois,
et de lancer toujours le poids.
Dix heures sonnaient, l'heure de la récréation.
Tout le monde sortait, sans réflexion,
c'était la détente et l'oubli des récitations
là, où nous attrapions des punitions.
Cependant, nous tracions un carré dans la cour
en nous promenant jusqu'au prochain cours.
Soudain, la cloche nous surprenait d'un bruit sourd
et notre fardeau était ce cartable lourd.
Midi. Nous nous précipitions au réfectoire
Et, tout le monde attendait pour s'asseoir.
Je me rappellerai de cette salade
parfois sale et surtout fade.
Bien qu'à cinq heures, nous rentrions en classe,
chacun de nous s'installait bien à sa place,
et bien tranquillement terminait sa glace.
Il n'y avait pas de mouche dans l'espace.
Ensuite, nous retroussions nos manches
pour faire le travail qui était sur la planche !
Et là, nous commencions à devenir blanches
en pensant que nous pouvions rester le dimanche.
En temps qu'interne, n'oublions pas notre dortoir,
où nous nous rendions tous les soirs.
Plus de lumière, nous étions dans le noir,
et là, commençait notre "foire".
Bien souvent, mademoiselle la surveillante
obligée de se lever ! qu'elle était marrante...
parmi toutes ces élèves si bruyantes,
et ce n'était pas la plus réconfortante.
Et maintenant, pour toujours je te dis "ADIEU"
toi aussi tu me parais être bien vieux.
Et maintenant pour toujours je te dis "ADIEU"
tu domineras toujours dans ce grand ciel bleu.
(Lycée Champollion Figeac 46)
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Le brouillard se dissipait à l'horizon
et de ma fenêtre tout était flou.
Je n'apercevais dans le vague lointain
que des formes indistinctes.
J'entendais bien le bruit d'un avion
mais parmi ces nuages fous,
je ne le voyais point.
Il y avait en bas, plusieurs reflets
près de ce grand et profond lac
que formaient encore les lumières de la nuit.
De son air rêveur, la lune scintillait
et se miroitait dans certaines flaques
formées les heures passées, par une fine pluie.
Ce matin là, les nombreuses fumées d'usine
se perdaient dans ce vaste ciel couvert.
J'eus l'impression de soutenir avec ma tête
tout ce que pouvait offrir l'univers.
Le soleil qui d'habitude domine
disparu et une lumière verte
se dessina haut, très haut.
C'était vraiment très beau !
(écrit le 14 janvier 2016)
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Lorsque j'habitais en H.L.M. il y a de cela, bien longtemps maintenant, j'avais écrit ce poème basé sur la chanson de Renaud "mon HLM" donc le voici.
Ce sont les locataires, mes voisins de l'époque qui m'avaient inspiré. A ce moment là, j'avais une petite chatte prénommait Amandine.
Au rez-de-chaussée, dans mon HLM
y'a celui qui se dit pompier,
qui va au feu quand il n'y a plus rien,
qui travaille tous les jours à la ville
et laisse sa femme et ses filles
pour aller boire un verre au bistrot
le soir après la journée de boulot.
Y'a sa femme, derrière son carreau
qui regarde entre ses rideaux
tout ce qui se passe dans la rue,
et qui est toujours à l'afût
des dernières nouvelles du quartier.
Elle ne peut pas travailler
car son petit cœur malade
prendrait la forme d'une grenade !
Qu'il est blême, mon HLM !
et la chatte du troisième, nous aime !
Au premier dans mon HLM
y'a le jeune d'Afrique dynamique
qui se consacre à la musique,
qui est passionné d'électronique
et joue de l'orgue sans arrêt.
Il vit avec sa mère un peu " tarée"
qui vous raconte dès qu'ell' peut sa vie
de lorsqu'elle était dans son pays!
Elle se prétend indienne d'origine
alors on la laisse croire sans faire mine
de lui montrer qu'elle nous ennuie
avec ses histoires et maladies.
Qu'il est blême, mon HLM
et la chatte du troisième nous aime !
Au second dans mon HLM
y'a une vieille dame, tranquille,
qui vit toute seule dans cette ville
et qui regarde à la télévision,
tous les jours, les mêmes émissions.
Elle n'est pas méchante pour deux sous,
et ne donne aucun coup.
Ses pas résonnent dans l'escalier
quand elle descend à son courrier.
Si vous la croisez, contre le mur,
elle se poussera et dans un murmure
vous dira bonjour et un peu plus
si vous n'êtes pas pressé non plus !
Qu'il est blême, mon HLM
et la chatte du troisième nous aime !
Au troisième dans mon HLM
y'a celle qui travaille en usine,
qui ne fait pas de cuisine,
qui vit toute seule avec son chien
et qui fait une histoire d'un rien.
Elle empeste la cage d'escalier
avec ses gauloises enfumées
et vous donne envie de "gerber"
à n'importe quel moment de la journée.
Elle est sale et vulgaire
et quand je vois son air
et ses jambes aussi poilues
que le dos de son chien,
je n'ai plus envie de rien.
Ell'peut pas se passer de ses gosses
comm'elle, ils sont aussi moches,
ils passent les samedis-dimanches
ensemble à regarder leurs tronches.
Qu'il est blême, mon HLM
et la chatte du troisième nous aime !
Au quatrième, dans mon HLM
y'a celui qui s'est fait réformé
à cause d'un genou bloqué.
Ils l'ont opéré et depuis, il court
même, qu'il a un beau jour
amené une nana dans son lit,
que l'on a été plus que surpris,
car on le croyait PD
tout le temps, dans sa voiture, il bricolait
et n'avait comme compagne que sa mère.
Il vit toujours chez sa mère
où il amène les week-end sa copine.
Sa mère n'travaille pas en usine
mais nettoie les avions, pleins de mégots
et de papiers ! quel sale boulot !
elle est passionnée de lavage
et sans arrêt, sa machine à l'essorage
retentit du poids du linge sur nos têtes,
les jours de semaine comme ceux de fête.
Qu'il est blême mon HLM
et la chatte du troisième nous aime !
Au cinquième, dans mon HLM
y'a celle qui vit avec un gros
pleins de bourrelets et pas costaud
il a une "gueule" du tonnerre !
quand il hurle après dix heures
on l'entend du rez-de-chaussée
et se met, alors, à crier et pleurer
sa bande de gosses mal élevés.
Il n'est mêm' pas marié avec elle,
avant, elle vivait avec un EL....
il lui a collé quelqu'gosses et puis
un jour, il est parti....
Elle est restée avec ses loupiots
depuis, il y a ce type pas beau
mais qui aime ses gros lolos
débordant de tous ces tricots,
et ses fesses moulant ses pantalons
d'où la graisse jamais ne fond.
Quand ils déambulent dans l'escalier
faut regarder où se posent nos pieds
si ce n'est pas sur tas de boue
ce sera p'être sur un bonbon tout mou
qui restera collé à notre semelle
car eux ne connaissent pas les poubelles.
Qu'il est blême mon HLM
et la chatte du troisième nous aime !
Au sixième dans mon HLM
y'a celui qui est plonnais
et qui râle quand on lui cogne le nez !
il est chauffeur de car à Orly
et mène une drôle de vie.
De temps en temps, il rentre chez lui
et bricole sa voiture jusqu'à la nuit,
il ne s'entend pas avec sa plonnaise
mais c'est pas son affaire et il est à l'aise.
Qu'il est blême, mon HLM
et la chatte du troisième nous aime !
Au septième dans mon HLM
y'a celle qui allume tous les mecs
qui a la bouche comme un bec
tellement qu'elle est éveillée !
Elle ne fait pas de cuisine
ça fatiguerait sa pauvr'mine
disparue sous la couche d'maquillage.
Elle a un gosse, le souffre douleur
de ses moments de lâcheté de cœur.
Elle se donne sans cesse l'air ahure
et se plaint toujours d'être avachie.
Elle a épousé un minet d'apparence,
le paysan venu à la ville l'dimanche
et qui y est resté, avec, dans sa valise,
il ne les avaient pas omises,
une belle paire de cornes.
Elles poussent, poussent ces cornes !
Qu'il est blême mon HLM
et la chatte du troisième nous aime !
Au huitième, dans mon HLM
y'a celle qui se croit un homme
pourtant elle a su fonder un home
et a deux fillettes bien jolies.
Elle travaille près de Massy
et rentre tard le soir chez elle.
Elle a toujours des mèches rebellles
qui enlaidissent son accoutr'ment.
Elle plaît à son mari, sûrement
lui qui bosse dans le chauffage
on ne lui donne pas d'âge !
Il a un jardin avec des carottes
et les week-end, il part avec ses bottes.
Qu'il est blême mon HLM
et la chatte du troisième nous aime !
Au neuvième dans mon HLM
y'a un p'tit couple merveilleux,
ils sont jeunes et amoureux
depuis neuf ans bientôt !
Ils s'aiment et adorent les animaux.
Ils ont une chatte si jolie
qu'ils en oublient qu'elle est chipie !
Ils ont eu leur dose de soucis
mais leur amour a persévéré.
Ils ont eu l'intelligence pour raisonner
et ne pas se noyer comm'des amis
qui ne peuvent surmonter les ennuis.
Peut-être qu'ont-ils, tous deux, un cœur
un vrai où l'on peut y mettre tant de bonheur.
Qu'il est bl^me mon HLM
et la chatte du troisième nous aime !
(écrit en 1983)
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Il est malin
le p'tit lutin.
De bon matin
il tremp'son pain,
avant Martin,
l'ami lapin.
Il est coquin
le p'tit lutin
au nez si fin
s'aspergeant de parfum,
son bonnet en lin
sur ses ch'veux bruns
il pass' son chemin.
Pour toi, p'tit Gabin
gentil gamin !
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Ce grand chanteur nous a quitté et c'est avec émotion que j'ai entendu cette triste nouvelle.
Michel Delpech était le chanteur de mes années "jeunesse, adolescence" et combien de fois, l'ai-je écouté avec mes vinyles, entendu à la radio etc....
Voilà, tout est dit !
MERCI MICHEL
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Il fait grand jour
sonne mon réveil
n'ai plus sommeil.
En toute hâte
je me lève
content et gai
chaussures à mes pieds.
j'me dis qu'un jour
avant que tonne
le monde en éveil,
moi qui me tâte,
avec mes rêves,
que j'ai bien fait
d'lui dire bonjour.
Plus rien n'métonne
sous ce beau soleil,
plus rien n'mépate,
le vent me soulève
et à tout jamais
je garde mon secret.
(écrit le 24 janvier 2015)
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