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Par Imagelyne le 8 Décembre 2015 à 13:58
Non! ne me regardez pas !
je suis un pauvre chien
qui a dû lutter en vain
pour fuir loin, très loin,
Non ! je vous en prie !
ne me regardez point
de cette façon là.
Je sais que je suis sale,
malingre et dépeigné,
mais j'ai traversé des obstacles
et parcouru un long chemin.
Je suis arrivé à vous, fatigué,
las, essoufflé....
je vous remercie aujourd'hui
vous, qui m'avez sauvé par cette nuit.
Je vous suis très reconnaissant
d'avoir soigné mon pauvre corps sanglant
et de m'avoir gardé.
Maintenant je suis gâté,
et ai droit toute l'année
à des caresses, à des gâteries...
Je vis dans une grande folie
auprès de mes nouveaux compagnons,
bien au chaud dans cette maison.
(écrit en 1974)
(49 ans après j'ai toujours souvenir de ce si adorable setter)
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Par Imagelyne le 8 Décembre 2015 à 14:00
Donc, en 1966, j'avais 11 ans. Oui cela nous ramène quelques années en arrière !
J'avais composé un poème sur le chien de la maison, un "setter irlandais", je l'adorais, c'était mon unique compagnon. Il s'appelait "GITAN" ; prénom bien étrange, me direz-vous ! mais voilà son histoire bien triste : c'était un chien abandonné, errant par une nuit de juillet. La SPA n'avait plus de places, quelle honte, quelle misère de voir tous ces chiens, chats...prisonniers derrière des barreaux...hurlant pour la plupart d'entre eux...ils attendent un geste, un seul geste de la part de nous tous, visiteurs d'un jour... Alors, ma famille l'a hébergé, soigné, nourri, et jamais personne ne l'a réclamé ! Il fit désormais parti de notre foyer.
Voici le poème en question :
GITAN
qu'il est mignon ce petit chien
avec l'air d'un petit vaurien
il donne gentiment sa patte
car chacun de nous le gâte.
assis sur son train arrière
il attend attentivement
le cher retour de ses maîtres
en poussant des aboiements.
perdus dans ses longs et grands poils
ses yeux marron, vifs et tendres
attendent qu'on viennent le prendre
souvent couché sur sa toile.
bien sûr, nous l'aimons beaucoup
et il manifeste sa joie
en faisant le petit "fou-fou"
quand il n'a pas mal au foie.
(vu de mes 11 ans-1966)
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Par Imagelyne le 8 Décembre 2015 à 17:27
ah ! connaissez-vous mon chien ?
Non !vous ne le connaissez pas bien.
Je vais vous le présenter
et ainsi vous le connaîtrez.
Bien campé sur ses pattes avant,
il a un long poil roux et blanc
qui recouvre son corps bien gras.
Il est toujours élancé, mais jamais ingrat.
Ah ! connaissez-vous son nom ?
Non ! vous ne le connaissez point.
Il s'appelle tout simplement GITAN
Hé oui ! depuis longtemps
il attend chaque soir ses maîtres
devant la grille, ou bien devant le parterre.
Mais quand est-il le plus heureux ?
Là où nous pouvons lire la joie dans ses yeux
Quand dix-sept heures apparaissent
et qu'il me voit saisir sa laisse,
il tourne autour de moi comme un fou,
impossible de lui mettre son collier au cou !
il saute, gambade, gémit et aboie,
parfois il en pleure de joie.
Je ne sais si c'est moi qui le promène,
ou lui qui m'emmène !
mais il connaît le chemin de l'usine.
A chaque maison il regarde par la grille,
et si par malheur, il aperçoit un chien,
il aboie et continue son chemin.
GITAN adore jouer avec nous.
Parfois il en devient fou,
et court, court à travers le jardin
tant pis pour l'herbe tendre du matin.
Il s'amuse et s'amuse follement
lorsqu'il a son os en corne de bufle
et là, il fait remuer sa truffe.
Il s'amuse et s'amuse follement
n'importe où et n'importe quand.
Ah ! petit GITAN
tu gardes bien ta maison,
tu es toujours mignon,
rusé, intelligent et docile.
Ne croyez pas que ce soit un imbécile.
Ah ! petit GITAN
tu es un chien pas comme les autres,
tu es à nous et pas aux autres.
(écrit en 1972)
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Par Imagelyne le 10 Décembre 2015 à 18:51
avec le gazouillis de ces petits oiseaux
je sens renaître une des plus belles saisons.
ils sont tous là, près de ce ruisseau
où ils construiront bientôt leur maison.
à tue-tête, ils fredonnent leur mélodie
pour nous montrer qu'ils sont de retour.
à cette douce ambiance, se mêle une harmonie
de couleur, d'odeur, de joie et d'amour.
leurs petites ailes se déploient et d'arbre en arbre
ils sautillent, heureux des premières lueurs.
ils lissent leurs plumes, couleur ambre,
pour vivre quelques jours de bonheur.
(écrit le 27/01/1977)
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Par Imagelyne le 17 Décembre 2015 à 21:53
Je me souviens de ce fameux jour
où nous étions venus te délivrer,
tu étais, à un radiateur, attaché
avec un bout de ficelle assez court.
Tu étais maigre et sale
tu ne cessais d'aboyer,
tu montrais si bien tes dents,
que je reculas un instant.
Autour de nous, tout était sale.
Notre visite fut brève, on repartit
bien vite avec toi.
Tu filais tout droit
et malgré cela, on te trouva joli.
Tu as partagé gaiement notre vie
durant de si belles années.
Nous nous souvenons encore aujourd'hui
de tous ces instants passés
en ta chère présence.
Et maintenant, on pleure ton absence !
(écrit le 12/12/2015 en souvenir d'Ulysse)
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Par Imagelyne le 17 Décembre 2015 à 22:20
Comment en si peu de temps,
tu as pu si adroitement
réaliser cette si belle toile,
légère et souple comme un voile
vibrant entre deux poteaux.
Des minuscules gouttes d'eau
décorent cette œuvre de la nature
fragile, sensible et encore pure.
A chaque souffle d'air
venant de la terre
ou bien de la mer,
ton travail si fin tremble
et j'ai peur qu'il s'ébranle
en une fraction de secondes
et se perde dans ce monde.
Tu es doté d'un sacré pouvoir
tissant souvent dans le noir.
Cette toile couverte de rosée
me fascine bien plus que toi, Araignée !
(un matin je découvris cette toile à mon portail (écrit en 2015)
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Par Imagelyne le 17 Décembre 2015 à 23:18
Si minuscule tu étais
quand chez nous, tu es arrivée
tu n'avais que 36 jours
mais cela a été un beau jour,
dès cet instant on t'a aimée.
Ta couleur si marron foncé
pouvait se confondre avec le noir.
Tu étais tout notre espoir.
Tu étais un si beau cadeau !
quand un matin très tôt
on te déposa dans mes bras,
émue, je fus si ravie
que je ne pouvais faire un pas.
Encore aujourd'hui "merci"
toi, petite élève Mélanie.
(cette petite boule de poils m'avait été offerte par une petite fille lorsque je quittas la ville pour aller habiter à la campagne)
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Par Imagelyne le 23 Décembre 2015 à 10:39
à toi, mon cher cocker
à la si belle fourrure
et au regard de cocker,
avec ton âme si pure.
Tu avais déjà trois ans
quand je t'ai sauvé,
aussitôt, je t'ai adopté.
Maintenant tu as neuf ans,
je ne compte pas ces jours
où nous nous promenons,
où nous jouons au ballon.
Tu es mon chien d'amour.
Tu partages ta vie
avec un autre chien
car seul, tu n'es rien
que tristesse à l'infini.
A vous voir tous les deux
vous êtes si heureux,
vous rayonnez de bonheur,
vous n'avez jamais peur.
A toi, mon cher cocker
je te dédie ce poème
toi, mon chien que j'aime
qui m'écoute et fais le fier.
(Chôn c'est son prénom ! écrit le 21/12/2015)
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Par Imagelyne le 23 Décembre 2015 à 11:14
Je m'appelle Rudel
j'ai le regard vif
les oreilles dressées
au-dessus de mon pif.
Je m'appelle Rudel
et je fais ce qu'il me plaît.
Je ne suis pas un gamin
je suis Rudel, le chien.
Ma fourrure couleur noire
avec une cravate blanche
brille même le soir
d'une jolie couleur franche.
Je suis Rudel, le chien
qui court vite sur le terrain.
On m'adopta à trois ans.
Je vécus tant de mauvais jours,
je ne veux plus entendre :"avant",
je suis heureux pour toujours.
Je vis désormais avec le cocker
à la robe couleur noire aussi !
Nous foulons avec plaisir cette terre,
bonheur de notre nouvelle vie !
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Par Imagelyne le 18 Mars 2016 à 14:27
( ͡° ͜ʖ ͡°) ( ͡° ͜ʖ ͡°) ( ͡° ͜ʖ ͡°)
Trois p'tits garçons
faisaient des ronds
sur le bord de l'eau
sous le nez d'Hugo.
Passa une libellule
en forme de virgule.
L'eau com'un miroir
reflétait tout espoir
de cette vie
qu'il y a ici.
Trois p'tits crapauds
la tête hors de l'eau,
fixaient la libellule,
près d'un monticule
à côté d'un caillou
beau com'un bijou.
Trois p'tites gouttes
glissèrent de la route,
toutes transparentes
et si différentes.
Mare ou rivière ?
Tout est dans l'air.
Belle est la nature
si elle reste PURE.
(écrit le 17/03/2016)
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Par Imagelyne le 25 Mai 2016 à 11:06
tu me plais Coccinnelle
quand tu déploies tes ailes
avec tes points noirs.
Je retrouve cet espoir
des belles journées
de printemps et d'été.
Tu virevoltes, légère
tel un courant d'air
qui me passe sur les cheveux,
et tu t'envoles dans le bleu
de ce ciel immense.
Je suis là et je pense
à ta fragilité,
à ta beauté.
Rouge, jaune.. coccinnelle
tu es vraiment belle !
(écrit en mai 2016)
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Par Imagelyne le 8 Juin 2016 à 12:25
Je découvre des beautés
très tôt le matin
en errant sur mon terrain :
- le travail de l'araignée
qui, pendant que je dormais
a su suspendre
cette magnifique toile
légère comme un voile
où la mouche ne pourra se défendre
dans ce piège collant et tendre.
Tissée dans mon millepertuis
toile bien suspendue
tel un hamac bien tendu
mon profond regard suit
ce travail de la nuit
qui se déchirera
au moindre coup de vent
en quelques instants.
La rosée alors pleurera
et toi, Araignée, tombera !
(écrit le 28 mai 2016)
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