• Non! ne me regardez pas !

    je suis un pauvre chien

    qui a dû lutter en vain

    pour fuir loin, très loin,

    Non ! je vous en prie !

    ne me regardez point

    de cette façon là.

    Je sais que je suis sale,

    malingre et dépeigné,

    mais j'ai traversé des obstacles

    et parcouru un long chemin.

    Je suis arrivé à vous, fatigué,

    las, essoufflé....

    je vous remercie aujourd'hui

    vous, qui m'avez sauvé par cette nuit.

    Je vous suis très reconnaissant

    d'avoir soigné mon pauvre corps sanglant

    et de m'avoir gardé.

    Maintenant je suis gâté,

    et ai droit toute l'année

    à des caresses, à des gâteries...

    Je vis dans une grande folie

    auprès de mes nouveaux compagnons,

    bien au chaud dans cette maison.

    (écrit en 1974)

    (49 ans après j'ai toujours souvenir de ce si adorable setter)

     


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  • Donc, en 1966, j'avais 11 ans. Oui cela nous ramène quelques années en arrière !

    J'avais composé un poème sur le chien de la maison, un "setter irlandais", je l'adorais, c'était mon unique compagnon. Il s'appelait "GITAN" ; prénom bien étrange, me direz-vous ! mais voilà son histoire bien triste : c'était un chien abandonné, errant par une nuit de juillet. La SPA n'avait plus de places, quelle honte, quelle misère de voir tous ces chiens, chats...prisonniers derrière des barreaux...hurlant pour la plupart d'entre eux...ils attendent un geste, un seul geste de la part de nous tous, visiteurs d'un jour... Alors, ma famille l'a hébergé, soigné, nourri, et jamais personne ne l'a réclamé ! Il fit désormais parti de notre foyer.

    Voici le poème en question :

     

    GITAN

    qu'il est mignon ce petit chien

    avec l'air d'un petit vaurien

    il donne gentiment sa patte

    car chacun de nous le gâte.

     

    assis sur son train arrière

    il attend attentivement

    le cher retour de ses maîtres

    en poussant des aboiements.

     

    perdus dans ses longs et grands poils

    ses yeux marron, vifs et tendres

    attendent qu'on viennent le prendre

    souvent couché sur sa toile.

     

    bien sûr, nous l'aimons beaucoup

    et il manifeste sa joie

    en faisant le petit  "fou-fou"

    quand il n'a pas mal au foie.

    (vu de mes 11 ans-1966)


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  •  

    Mon chien

    ah ! connaissez-vous mon chien ?

    Non !vous ne le connaissez pas bien.

    Je vais vous le présenter

    et ainsi vous le connaîtrez.

    Bien campé sur ses pattes avant,

    il a un long poil roux et blanc

    qui recouvre son corps bien gras.

    Il est toujours élancé, mais jamais ingrat.

    Ah ! connaissez-vous son nom ?

    Non ! vous ne le connaissez point.

    Il s'appelle tout simplement GITAN

    Hé oui ! depuis longtemps

    il attend chaque soir ses maîtres

    devant la grille, ou bien devant le parterre.

    Mais quand est-il le plus heureux ?

    Là où nous pouvons lire la joie dans ses yeux

    Quand dix-sept heures apparaissent

    et qu'il me voit saisir sa laisse,

    il tourne autour de moi comme un fou,

    impossible de lui mettre son collier au cou !

    il saute, gambade, gémit et aboie,

    parfois il en pleure de joie.

    Je ne sais si c'est moi qui le promène,

    ou lui qui m'emmène !

    mais il connaît le chemin de l'usine.

    A chaque maison il regarde par la grille,

    et si par malheur, il aperçoit un chien,

    il aboie et continue son chemin.

    GITAN adore jouer avec nous.

    Parfois il en devient fou,

    et court, court à travers le jardin

    tant pis pour l'herbe tendre du matin.

    Il s'amuse et s'amuse follement

    lorsqu'il a son os en corne de bufle

    et là, il fait remuer sa truffe.

    Il s'amuse et s'amuse follement

    n'importe où et n'importe quand.

    Ah ! petit GITAN

    tu gardes bien ta maison,

    tu es toujours mignon,

    rusé, intelligent et docile.

    Ne croyez pas que ce soit un imbécile.

    Ah ! petit GITAN

    tu es un chien pas comme les autres,

    tu es à nous et pas aux autres.

     

    (écrit en 1972)

     


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  •  

    oiseaux

    avec le gazouillis de ces petits oiseaux

    je sens renaître une des plus belles saisons.

    ils sont tous là, près de ce ruisseau

    où ils construiront bientôt leur maison.

     

    à tue-tête, ils fredonnent leur mélodie

    pour nous montrer qu'ils sont de retour.

    à cette douce ambiance, se mêle une harmonie

    de couleur, d'odeur, de joie et d'amour.

     

    leurs petites ailes se déploient et d'arbre en arbre

    ils sautillent, heureux des premières lueurs.

    ils lissent leurs plumes, couleur ambre,

    pour vivre quelques jours de bonheur.

     

    (écrit le 27/01/1977)


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  • Je me souviens de ce fameux jour

    où nous étions venus te délivrer,

    tu étais, à un radiateur, attaché

    avec un bout de ficelle assez court.

    Tu étais maigre et sale

    tu ne cessais d'aboyer,

    tu montrais si bien tes dents,

    que je reculas un instant.

    Autour de nous, tout était sale.

    Notre visite fut brève, on repartit

    bien vite avec toi.

    Tu filais tout droit

    et malgré cela, on te trouva joli.

    Tu as partagé gaiement notre vie

    durant de si belles années.

    Nous nous souvenons encore aujourd'hui

    de tous ces instants passés

    en ta chère présence.

    Et maintenant, on pleure ton absence !

     

    (écrit le 12/12/2015 en souvenir d'Ulysse)


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  • la toile

     

    Comment en si peu de temps,

    tu as pu si adroitement

    réaliser cette si belle toile,

    légère et souple comme un voile

    vibrant entre deux poteaux.

    Des minuscules gouttes d'eau

    décorent cette œuvre de la nature

    fragile, sensible et encore pure.

    A chaque souffle d'air

    venant de la terre

    ou bien de la mer,

    ton travail si fin tremble

    et j'ai peur qu'il s'ébranle

    en une fraction de secondes

    et se perde dans ce monde.

    Tu es doté d'un sacré pouvoir

    tissant souvent dans le noir.

    Cette toile couverte de rosée

     me fascine bien plus que toi, Araignée !

    la toile(un matin je découvris cette toile à mon portail (écrit en 2015)

     

     


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  • Si minuscule tu étais

    quand chez nous, tu es arrivée

    tu n'avais que 36 jours

    mais cela a été un beau jour,

    dès cet instant on t'a aimée.

    Ta couleur si marron foncé

    pouvait se confondre avec le noir.

    Tu étais tout notre espoir.

    Tu étais un si beau cadeau !

    quand un matin très tôt

    on te déposa dans mes bras,

    émue, je fus si ravie

    que je ne pouvais faire un pas.

    Encore aujourd'hui "merci"

    toi, petite élève Mélanie.

     

    (cette petite boule de poils m'avait été offerte par une petite fille lorsque je quittas la ville pour aller habiter à la campagne)

     


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  • à Chôn

    à toi, mon cher cocker

    à la si belle fourrure

    et au regard de cocker,

    avec ton âme si pure.

    Tu avais déjà trois ans

    quand je t'ai sauvé,

    aussitôt, je t'ai adopté.

    Maintenant tu as neuf ans,

    je ne compte pas ces jours

    où nous nous promenons,

    où nous jouons au ballon.

    Tu es mon chien d'amour.

    Tu partages ta vie

    avec un autre chien

    car seul, tu n'es rien

    que tristesse à l'infini.

    A vous voir tous les deux

    vous êtes si heureux,

    vous rayonnez de bonheur,

    vous n'avez jamais peur.

    A toi, mon cher cocker

    je te dédie ce poème

    toi, mon chien que j'aime

    qui m'écoute et fais le fier.

    à Chôn

    à Chôn

     

    (Chôn c'est son prénom ! écrit le 21/12/2015)

     


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  • toi, Rudel

    Je m'appelle Rudel

    j'ai le regard vif

    les oreilles dressées

    au-dessus de mon pif.

    Je m'appelle Rudel

    et je fais ce qu'il me plaît.

    Je ne suis pas un gamin

    je suis Rudel, le chien.

    Ma fourrure couleur noire

    avec une cravate blanche

    brille même le soir

    d'une jolie couleur franche.

    Je suis Rudel, le chien

    qui court vite sur le terrain.

    On m'adopta à trois ans.

    Je vécus tant de mauvais jours,

    je ne veux plus entendre :"avant",

    je suis heureux pour toujours.

    Je vis désormais avec le cocker

    à la robe couleur noire aussi !

    Nous foulons avec plaisir cette terre,

    bonheur de notre nouvelle vie !

    toi, Rudel

    toi, Rudel

     

     


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  • ( ͡° ͜ʖ ͡°)  ( ͡° ͜ʖ ͡°)  ( ͡° ͜ʖ ͡°)

    Trois p'tits garçons

    faisaient des ronds

    sur le bord de l'eau

    sous le nez d'Hugo.

     

    Passa une libellule

    en forme de virgule.

    L'eau com'un miroir

    reflétait tout espoir

    de cette vie

    qu'il y a ici.

     

    Trois p'tits crapauds

    la tête hors de l'eau,

    fixaient la libellule,

    près d'un monticule

    à côté d'un caillou

    beau com'un bijou.

     

    Trois p'tites gouttes

    glissèrent de la route,

    toutes transparentes

    et si différentes.

     

    Mare ou rivière ?

    Tout est dans l'air.

    Belle est la nature

    si elle reste PURE.

     

    (écrit le 17/03/2016)

     


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  •  

    coccinnelle

    tu me plais Coccinnelle

    quand tu déploies tes ailes

    avec tes points noirs.

    Je retrouve cet espoir

    des belles journées

    de printemps et d'été.

    Tu virevoltes, légère

    tel un courant d'air

    qui me passe sur les cheveux,

    et tu t'envoles dans le bleu

    de ce ciel immense.

    Je suis là et je pense

    à ta fragilité,

    à ta beauté.

    Rouge, jaune.. coccinnelle

    tu es vraiment belle !

     

    (écrit  en mai 2016)


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  •  

    Je découvre des beautés

    très tôt le matin

    en errant sur mon terrain :

    - le travail de l'araignée

    qui, pendant que je dormais

    a su suspendre

    cette magnifique toile

    légère comme un voile

    où la mouche ne pourra se défendre

    dans ce piège collant et tendre.

    Tissée dans mon millepertuis

    toile bien suspendue

    tel un hamac bien tendu

    mon profond regard suit

    ce travail de la nuit

    qui se déchirera

    au moindre coup de vent

    en quelques instants.

    La rosée alors pleurera

    et toi, Araignée, tombera !

     

    (écrit le 28 mai 2016)


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