• C'est à toi que je pense

    jeune ami de la nature,

    tu es là, sain et pur,

    avec moi et toute notre chance.

    Tandis qu'hors de notre monde,

    ils sont ridicules et laids

    ces individus sans pensée

    qui ne tiennent que des propos immondes.

    Toi et moi, ne formons qu'un !

    Un grand ami pourvu de cœur

    et nous découvrons le bonheur

    au fil des nuits et lendemains.

    Laissons ces êtres crapuleux

    détruire, violer, tuer...

    Tout ce qui est à leur portée,

    et jugeons avec nos yeux.

    Car toi, mon ami, tu sais

    qu'ici et là, choses se passent,

    mais ne laissent aucune trace

    de tes savantes pensées.

    Cette société de pervertis

    que refuse notre âme,

    de jour en jour, je la blâme

    et toi, tu la vomis.

    Vivons, toi et moi, heureux,

    de longues années de dérision

    envers ces pauvres noblaillons

    qui, sur la vie, savent si peu !

     

    (écrit le 19/01/1979)


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  • Ton cœur est une rose

    qui sent bon l'amour,

    il est si parfumé et si grandiose,

    que j'y trouve tous les jours

    ma gaieté de vivre avec toi.

    Il y a des journées magnifiques

    remplies de cris et de joie

    comme des nuits magiques

    où tout brille et tout luit

    comme la lune dans l'univers.

    Rien ne me retiens et je fuis,

    avec ton corps, le bonheur

    crée ensemble depuis sept ans.

    Parfumé est ton cœur

    que j'aime tant.

     

    (écrit le 02/03/1982)


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  • inspiration

    Il est des jours où l'inspiration

    défile dans la tête en tout sens,

    il est des jours où l'imagination

    vagabonde si loin et si longtemps

    que se crée une poésie.

    Il est des jours où les idées

    sont censées et bien jolies

    comme d'autres sont déplacées.

    Cela dépend de l'humeur,

    du temps météorologique

    et de ce que contient notre cœur

    en ce jour mystique.

    inspiration

    (écrit le 03/03/1982)


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  • Petit ou grand

    cheveux au vent

    chemin faisant

    il s'en va !

    triste, content,

    avec ou sans

    amis, parents

    il s'en va !

    et parcourant,

    soit en marchant

    ou en courant,

    il s'en va !

    besoin d'instant,

    seul un moment,

    réfléchissant

    il s'en va !

    et retraçant

    au fil des ans

    sa vie passant.

    il s'en va !

    en emportant

    rêves d'enfants,

    rêves d'antan

    pour bien longtemps.

     

    Il est parti

    nouvelle vie

    fera ici !

     

    (écrit le 18/12/2015)


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  • Pour les garçons, les billes,

    les poupées pour les filles,

    les os pour les chiens,

    la poule picore le grain,

    Bébé mordille sa tétine,

    et voilà qu'une pluie fine

    nous précipite dans la cuisine.

    Dehors, s'ouvrent les parapluies

    multicolores sous cette pluie.

    A plein poumons, humer

    l'odeur de l'herbe mouillée

    me ravit de cette nature

    si belle et jadis si pure.

     

    (écrit le 18/12/2015)


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  • à Chôn

    à toi, mon cher cocker

    à la si belle fourrure

    et au regard de cocker,

    avec ton âme si pure.

    Tu avais déjà trois ans

    quand je t'ai sauvé,

    aussitôt, je t'ai adopté.

    Maintenant tu as neuf ans,

    je ne compte pas ces jours

    où nous nous promenons,

    où nous jouons au ballon.

    Tu es mon chien d'amour.

    Tu partages ta vie

    avec un autre chien

    car seul, tu n'es rien

    que tristesse à l'infini.

    A vous voir tous les deux

    vous êtes si heureux,

    vous rayonnez de bonheur,

    vous n'avez jamais peur.

    A toi, mon cher cocker

    je te dédie ce poème

    toi, mon chien que j'aime

    qui m'écoute et fais le fier.

    à Chôn

    à Chôn

     

    (Chôn c'est son prénom ! écrit le 21/12/2015)

     


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  • toi, Rudel

    Je m'appelle Rudel

    j'ai le regard vif

    les oreilles dressées

    au-dessus de mon pif.

    Je m'appelle Rudel

    et je fais ce qu'il me plaît.

    Je ne suis pas un gamin

    je suis Rudel, le chien.

    Ma fourrure couleur noire

    avec une cravate blanche

    brille même le soir

    d'une jolie couleur franche.

    Je suis Rudel, le chien

    qui court vite sur le terrain.

    On m'adopta à trois ans.

    Je vécus tant de mauvais jours,

    je ne veux plus entendre :"avant",

    je suis heureux pour toujours.

    Je vis désormais avec le cocker

    à la robe couleur noire aussi !

    Nous foulons avec plaisir cette terre,

    bonheur de notre nouvelle vie !

    toi, Rudel

    toi, Rudel

     

     


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  • joyeux Noël


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  • Je me souviens de ton prénom

    que tu m'avais crié de ce pont.

    C'était un jour du mois de mai

    pas très loin du Pont Valentré.

     

    Je me souviens de ce moment

    pourtant, il y a bien longtemps.

    C'était par un jour de beau temps

    alors que nous n'étions qu'enfant.

     

    Je me souviens de cette vallée

    bien verte et si encastrée

    dans laquelle on se promenait

    où la rivière, le Lot, coulait.

     

    Je me souviens de ces ricochets

    que nous faisions surtout l'été

    quand le soleil nous réchauffait

    et que nos yeux s'illuminaient.

     

    Je me souviens de cette enfance

    et ensuite de toutes ces vacances

    où je vécus sans romance

    jusqu'à mon adolescence.

     

    Je me souviens de ces villages

    qui dataient, non pas du Moyen-âge,

    mais qui remontaient les âges

    à travers tous ces barrages.

     

    Je me souviens de tous ces recoins,

    de toutes ces images si loin

    que mon cerveau garde dans un coin

    comme égarés dans une botte d'foin.

     

    Rien n'est plus beau que de se souvenir !

    Naître, être sage et grandir

    afin de croire à l'avenir.

    Oui, mais quel avenir ?

     

    (écrit en juillet 2015)

     


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  • J'ai toujours aimé ce poème, vous le connaissez sûrement !! pour ceux qui ne le de Raoul Follereauconnaisse pas découvrez- le ci-dessous.

     

    de Raoul FollereauUn sourire

    Recueil : Le Livre d'amour (1920)

    Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup.

    Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
    Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel.

    Personne n'est assez riche pour s'en passer,
    Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter.

    Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,
    Il est le signe sensible de l'amitié.

    Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
    Donne du courage au plus découragé.

    Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler,
    Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne.

    Et si toutefois, vous rencontrez quelqu'un qui ne sait plus sourire,
    Soyez généreux donnez-lui le vôtre,
    Car nul n'a autant besoin d'un sourire
    Que celui qui ne peut en donner aux autres.


      de : Raoul Follereau               de Raoul Follereau
    (écrit en 1903-1977)     

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  • manège

    Manège tournant,

    petits ou grands,

    cheveux au vent,

    s'amusent en criant,

    s'amusent en riant.

     

    Chevaux basculants

    d'arrière en avant

    réjouissent les enfants

    le temps passant.

     

    Manège tournoyant

    plus ou moins lent,

    tes avions planant,

    tes cochons grognant,

    tes voitures secouant.

     

    Manège flamboyant

    d'hier et pour longtemps.

     

    (écrit en décembre 2015)


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  •  

    Je rêve en t'admirant

    manège resplendissant

    sous ce soleil luisant.

    Je me souviens, qu'enfant

    tu m'emportais qu'lques instants,

    deux, trois tours durant,

    et tout ça en chantant.

    Il était bon ce moment

    où heureuse, en riant

    dans l'air du temps,

    cheveux à tout vent,

    j'attrapais en tirant

    le pompon descendant.

    Chic, chic, mes parents

    en m'applaudissant

    m'accueillaient en m'embrassant.

     

    (écrit en décembre 2015- j'éprouve toujours autant de plaisir à observer un magnifique manège et ne peux m'empêcher de repenser aux nombreux tours que j'ai pu faire étant enfant)


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  •  

    où vais-je sous cette pluie

    moi qui ai oublié mon parapluie !

    où vais-je dans cette rue

    moi qui ai oublié que j'étais nue !

    où vais-je dans ce sentier

    moi qui ai toujours mal aux pieds !

    où vais-je dans cette voiture

    moi qui ai oublié mes chaussures !

    où vais-je dans ce monde

    moi qui ai oublié la terre ronde !

    où vais-je trouver des idées

    moi qui ai tout oublié !

    où vais-je dans cette foule

    moi qui ai oublié que je perdais la "boule" !

    où vais-je ainsi finir ?

    moi qui craignais le pire !

     

    (écrit en janvier 2016 -en pensant à deux personnes chères disparues)

     

     

     


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  •  

    Il fait souvent la pantomime

    notre gentil petit Maxime

    souvent, quand il s'exprime

    il sent que tout l'opprime

    alors on ne parle plus de frime

    seul, il sait qu'il devient victime

    il déteste qu'on le brime

    et ne supporte pas qu'on le sous-estime.

    Même si ce n'est que minime

    il voit que tout s'anime

    du plus haut de cette cime

    et du coup change de régime.

    Ne lui parlez pas de déprime

    rien pour lui n'est sublime !

     

    (écrit en octobre 2015)

     


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  •  

    J'aime rêver et je vagabonde

    autour de cette mappemonde

    qui dessine la terre bien ronde.

    Je reçois comme une onde

    venue de la voûte céleste profonde.

    Dans ma tête un match de ping-pong

    se dispute alors, je savoure une blonde

    au comptoir de chez Rosemonde.

     

    Etant dans une sacrée galère

    je ne peux plus me défaire

    de ces satanées bières.

    C'est alors que je vitupère

    contre ces sales mégères

    qui à la longue me file un ulcère

    tellement qu'elles m'exaspèrent.

     

    Je n'étais plus qu'un traîne-misère

    égaré dans un champ de primevères

    et de rose-trémières.

    Mes pieds s'empêtraient dans une roncière

    et plus loin, j'atterrissais dans une tourbière.

    En me penchant, j'aperçus quelques rotifères

    dans le bras de la petite rivière.

    Qu'y a-t-il dans cette atmosphère ?

    Une pollution passagère ?

    Ou des plantes melifères ?

     

    Je réajuste correctement ma marinière

    me rappelant les bonnes manières

    étant d'un autre monde.

     

    Je brisas ma mappemonde

    étant dans une sacrée galère.

     

    (écrit en octobre 2015)

     

     


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  •  

    Je l'ai vu descendre les marches

    avec, à la main sa cravache.

    Plus loin sous une arche

    son cheval secoue sa crinière

    tel un écureuil son panache.

    Je l'ai reconnu avec sa moustache

    et son air bravache.

    Et là, sous cette arche

    il avale une dernière bière.

    Dans le ciel, un hélicoptère  "apache"

    survole la côte Malgache,

    et en dessous un vol de bernaches

    virevoltent à cache-cache,

    et se perdent dans la bourrache.

     

    Je l'ai vu remonter les marches

    avec à la main, une hache,

    Il porte une veste couleur pistache.

    Plus près, à côté de la rivière,

    je l'ai vu, sans qu'il le sache.

    Il pleut à "drache"

    et il faut qu'il s'harnache.

    A côté de cette grosse pierre

    je l'ai vu, sortir son eustache

    et d'un coup vif, arrache

    cette liane folle qui l'attache.

    Il fait sa dernière prière

    avale une gorgée et la recrache.

     

    Tel un tableau peint à la gouache.

     

    (écrit en septembre 2015)

     

     


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  • le son "ace" "asse"

     

    Elles étaient pleines de crasse

    ces pauvres vieilles godasses

    d'une teinte couleur violace.

    Elles venaient d'Alsace

    en traînant leurs carcasses,

    en se heurtant à des impasses,

    elles rencontraient des bidasses,

    très loquaces,

    croisaient le vieux Boniface

    avec son jeune chien Ignace.

    Elles foulaient l'herbe grasse

    sans aucune grâce

    en bousculant des carapaces,

    en écrasant des limaces.

    Elles étaient bien coriaces

    ces pauvres vieilles godasses

    elles faisaient la grimace

    lorsqu'un méchant volte-face

    les projetait sur cette surface

    où le sol gèle et verglace,

    en arrivant à Annemasse.

    Il ne fallait pas les traiter de molasses

    même si, sur une terrasse

    où traînait un jus d'ananas,

    elles se reposaient près d'une contrebasse.

    Apparut soudain sieur Jonas

    avec sa belle qui l'enlace.

    Il sourit en voyant ces pauvres godasses,

    lui qui toujours se débarrasse

    de ses vieilles carcasses !

    Sans attendre de menaces

    elles préfèrent quitter cette place

    où bien des gens se prélassent.

    Toujours pleines de crasse

    elles arrivent à Grasse

    face à un beau palace.

    Là, c'était une autre classe !

     

    Mais comment ôter toute cette crasse

    sur de telles vieilles godasses

    sans salir la belle paillasse ?

     

    (écrit en septembre 2015)

     

     

     


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  •  

    Près de l'ancienne école

    la gentille Carole

    avec son p'tit air frivol

    court et caracole.

    C'est sa tante Nicole

    qui l'élève à Dôle

    dans le milieu viticole.

    Cette tante d'origine espagnole

    a épousé le gars de l'auto-école.

    Elle, le nez dans ses casseroles

    et lui, les mains dans ses bagnoles.

    Une nièce que l'on cajole

    depuis sa terrible rubéole.

    Elle était devenue tel un pétiole

    sur lequel repose une luciole.

    Elle aimait ces petites bestioles

    qui faisaient des cabrioles

    et retombaient sur les scaroles

    ou parfois à même le sol.

    La gentille Carole

    souvent extrapole

    pour flatter son idole.

    Elle voit les banderoles

    qui décorent le Capitole

    court, dégringole,

    fait la mariole,

    et son espoir s'envole !

    A ce moment, elle rigole

    et s'empiffre de profiteroles.

    la petite Carole   "ol" "olle"

     

    (écrit en août 2015)

     


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  •  

    les mots

    Sans le vouloir

    je venais de m'asseoir

    sur le trottoir,

    près d'un vieux manoir.

     

    D'un air jubilatoire,

    je sortis mon grimoire

    et jusqu'au soir

    je notais des mots noirs.

     

    Je gribouillais plein de mots

    courts, longs, laids ou beaux,

    intelligents ou sots,

    au crayon et au stylo.

     

    Je mélangeais ces mots

    les imaginais en photos,

    les mis tous en tas

    et ensuite les secouas.

     

    Bien triés, il en sortit

    peu à peu, une poésie

    me laissant bercer à la rêverie

    j'écrivis jusqu'à la nuit.

     

    Les mots formaient des rimes

    c'était plus sublime

    que toutes ces pantomimes

    qui font oublier la déprime.

     

    (écrit en octobre 2015)

     

     

     

     


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  • J'ai pris un malin plaisir à écrire ce qui suis ci-dessous ! je me suis bien amusée !!!!

    Un CHâle CHamarré traînait sur une CHaise,

    seul le CHat habitait ce CHalet,

    son cœur battait la CHamade.

    Il était CHancelant de CHaleur.

    Avait-il du CHagrin ?

    Des restes de CHabichou

    et un fond de CHâblis

    pourrissaient dans le CHai.

    Dans un coin, un CHalut

    oublié par un CHalutier

    pendait sur le CHâlit.

    Y a-t-il eu une CHamaille ?

    Tout est CHamboulé

    près de la CHeminée et dans la CHambrée.

    Des reflets CHatoyants

    proviennent du CHâteau

    près de CHâteauroux et

    le CHat CHatouilleux

    attend la CHatte du CHâteau.

    Auront-ils des CHatons ?

    Ou auront-ils une vie CHaste ?

    Près de la CHeminée,

     des CHiffons CHenillés

    sentaient la CHélidoine.

    Avaient-ils été CHemises ?

    Appartenaient-ils à un CHenapan ?

    Plein de mystères ce CHalet.

    Une CHenille CHevelue rampait

    sur le CHevalet près du CHaudron.

    Du CHocolat fondu, des CHipolatas, des CHips,

    avaient été CHipoté.

    Qui avait pu CHiquer ?

    DéCHirer un CHèque ?

    et avoir un esprit CHimérique ?

    Sûrement pas la CHinoise CHic

    de CHinon au joli CHignon,

    ni ce CHilien venu du CHili

    avec son grand CHapeau.

     

    Et voilà  tout ce CHarabia

    sans CHarade, sans CHanson,

    sans CHapiteau, sans CHarlatan

    pour CHaparder les mots en CHA,

    CHE, CHI...

    Et tout à une CHute !!!!!

     

    CHut !!!!

    "CHa alors"

     

    (écrit en janvier 2016)

     


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  • égarement....à vélomoteur...

    Je parcours à vélomoteur

    respirant la bonne humeur

    les rues autour du Sacré-Cœur.

    J'oublie ainsi tous les malheurs

    et c'est avec une certaine ardeur,

    et sous cette ardente chaleur

    que j'ai du baume au cœur.

    Ces rues s'étendant en longueur,

    je fais vrombir mon moteur

    passant devant le salon du coiffeur

    qui lui, joue avec les couleurs ;

    passant devant le séranceur

    démêlant ces fils avec vigueur.

    Sur la place du Tertre, un souffleur

    de verre évite les malfaiteurs.

    Un groupe d'enfants rieurs

    traverse sous les projecteurs.

    Sur les marchés, l'étal des primeurs

    répand une délicieuse odeur

    où se mélange celle des fleurs

    du fleuriste aux taches de rousseur.

    Ces bruits de la rue font un chœur

    qui flotte en apesanteur

    au-dessus de notre pudeur.

    Deux fillettes jouent dans ce secteur,

    une petite blonde tout en rondeur

    qui ruisselle de sueur,

    et l'autre, plus en hauteur

    avec une étrange pâleur.

    Sont-elles amies ou sœurs ?

    C'est alors que passe le sieur

    jadis, percepteur.

    Toujours avec son frère docteur,

    ils marchent tous deux avec lenteur?

    se souvenant du temps où sur le Croiseur

    ils étaient jeunes, complices sans frayeur,

    ils naviguaient alors ailleurs.

    Ils ont connu l'époque à vapeur

    ces locomotives, quelle lourdeur.

    Et de cette guerre où ils sont sortis vainqueurs !

    il fallait bien voir dans le viseur

    et tous ceux qui étaient dans les torpilleurs...

    Tandis que dans mon rétroviseur

    j'aperçois derrière moi plein de chauffeurs

    j'oublie bien vite toute cette laideur.

    Au-dessus de moi, un para-moteur

    un bruit sourd s'échappe de son bimoteur.

    Ce vol fait rêver l'ingénieur

    réfléchissant devant son ordinateur.

    Dans sa voiture jaune, le facteur

    n'oublie pas ses souvenirs de boxeur.

    Et là-haut, sur le toit, s'acharne le ramoneur.

    Et dans le jardin, le martin-pêcheur

    guette ses proies près de l'eau, bon pêcheur !

    Près des ruches, l'apiculteur

    se prépare à récolter en douceur

    ce miel "toutes fleurs"

     

    Pouvez-vous m'indiquer l'heure ?

    Merci à ce brave laboureur

    qui avait stoppé son tracteur.

     

    Je me suis bien éloignée du Sacré-Cœur

    à tourner et tourner depuis des heures !!!!

     

     

     


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  • mise à jour

    bonjour à vous toutes et tous,

    voilà une petite mise à jour des poèmes que j'ai écrits dernièrement et que je n'avais pas recopiés sur ce blog ! voilà c'est maintenant fait ! bonne lecture à vous !


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  • (écrit en juin 1971 lorsque j'étais, élève,  dans ce lycée)

     

    Bien que je me sois ennuyée plus d'une fois

    entre tes quatre murs gris

    que d'autres élèves ont salis,

    ton gymnase que je n'aimais guère

    était rempli d'une mauvaise atmosphère.

    Je ne pouvais respirer

    car cela m'écœurait

    de faire sans arrêt :

    un, deux, trois,

    et de lancer toujours le poids.

     

    Dix heures sonnaient, l'heure de la récréation.

    Tout le monde sortait, sans réflexion,

    c'était la détente et l'oubli des récitations

    là, où nous attrapions des punitions.

     Cependant, nous tracions un carré dans la cour

    en nous promenant jusqu'au prochain cours.

    Soudain, la cloche nous surprenait d'un bruit sourd

    et notre fardeau était ce cartable lourd.

     

    Midi. Nous nous précipitions au réfectoire

    Et, tout le monde attendait pour s'asseoir.

    Je me rappellerai de cette salade

    parfois sale et surtout fade.

     

    Bien qu'à cinq heures, nous rentrions en classe,

    chacun de nous s'installait bien à sa place,

    et bien tranquillement terminait sa glace.

    Il n'y avait pas de mouche dans l'espace.

    Ensuite, nous retroussions nos manches

    pour faire le travail qui était sur la planche !

    Et là, nous commencions à devenir blanches

    en pensant que nous pouvions rester le dimanche.

     

    En temps qu'interne, n'oublions pas notre dortoir,

    où nous nous rendions tous les soirs.

    Plus de lumière, nous étions dans le noir,

    et là, commençait notre "foire".

    Bien souvent, mademoiselle la surveillante

    obligée de se lever ! qu'elle était marrante...

    parmi toutes ces élèves si bruyantes,

    et ce n'était pas la plus réconfortante.

     

    Et maintenant, pour toujours je te dis "ADIEU"

    toi aussi tu me parais être bien vieux.

    Et maintenant pour toujours je te dis "ADIEU"

    tu domineras toujours dans ce grand ciel bleu.

     

    (Lycée Champollion Figeac 46)


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  • Le brouillard se dissipait à l'horizon

    et de ma fenêtre tout était flou.

    Je n'apercevais dans le vague lointain

    que des formes indistinctes.

    J'entendais bien le bruit d'un avion

    mais parmi ces nuages fous,

    je ne le voyais point.

    Il y avait en bas, plusieurs reflets

    près de ce grand et profond lac

    que formaient encore les lumières de la nuit.

    De son air rêveur, la lune scintillait

    et se miroitait dans certaines flaques

    formées les heures passées, par une fine pluie.

    Ce matin là, les nombreuses fumées d'usine

    se perdaient dans ce vaste ciel couvert.

    J'eus l'impression de soutenir avec ma tête

    tout ce que pouvait offrir l'univers.

    Le soleil qui d'habitude domine

    disparu et une lumière verte

    se dessina haut, très haut.

    C'était vraiment très beau !

     

    (écrit le 14 janvier 2016)


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  • Lorsque j'habitais en H.L.M. il y a de cela, bien longtemps maintenant, j'avais écrit ce poème basé sur la chanson de Renaud "mon HLM" donc le voici.

    Ce sont les locataires, mes voisins de l'époque qui m'avaient inspiré. A ce moment là, j'avais une petite chatte prénommait Amandine.

     

    Au rez-de-chaussée, dans mon HLM

    y'a celui qui se dit pompier,

    qui va au feu quand il n'y a plus rien,

    qui travaille tous les jours à la ville

    et laisse sa femme et ses filles

    pour aller boire un verre au bistrot

    le soir après la journée de boulot.

    Y'a sa femme, derrière son carreau

    qui regarde entre ses rideaux

    tout ce qui se passe dans la rue,

    et qui est toujours à l'afût

    des dernières nouvelles du quartier.

    Elle ne peut pas travailler

    car son petit cœur malade

    prendrait la forme d'une grenade !

    Qu'il est blême, mon HLM !

    et la chatte du troisième, nous aime !

    Au premier dans mon HLM

    y'a le jeune d'Afrique dynamique

    qui se consacre à la musique,

    qui est passionné d'électronique

    et joue de l'orgue sans arrêt.

    Il vit avec sa mère un peu " tarée"

    qui vous raconte dès qu'ell' peut sa vie

    de lorsqu'elle était dans son pays!

    Elle se prétend indienne d'origine

    alors on la laisse croire sans faire mine

    de lui montrer qu'elle nous ennuie

    avec ses histoires et maladies.

    Qu'il est blême, mon HLM

    et la chatte du troisième nous aime !

    Au second dans mon HLM

    y'a une vieille dame, tranquille,

    qui vit toute seule dans cette ville

    et qui regarde à la télévision,

    tous les jours, les mêmes émissions.

    Elle n'est pas méchante pour deux sous,

    et ne donne aucun coup.

    Ses pas résonnent dans l'escalier

    quand elle descend à son courrier.

    Si vous la croisez, contre le mur,

    elle se poussera et dans un murmure

    vous dira bonjour et un peu plus

    si vous n'êtes pas pressé non plus !

    Qu'il est blême, mon HLM

    et la chatte du troisième nous aime !

    Au troisième dans mon HLM

    y'a celle qui travaille en usine,

    qui ne fait pas de cuisine,

    qui vit toute seule avec son chien

    et qui fait une histoire d'un rien.

    Elle empeste la cage d'escalier

    avec ses gauloises enfumées

    et vous donne envie de "gerber"

    à n'importe quel moment de la journée.

    Elle est sale et vulgaire

    et quand je vois son air

    et ses jambes aussi poilues

    que le dos de son chien,

    je n'ai plus envie de rien.

    Ell'peut pas se passer de ses gosses

    comm'elle, ils sont aussi moches,

    ils passent les samedis-dimanches

    ensemble à regarder leurs tronches.

    Qu'il est blême, mon HLM

    et la chatte du troisième nous aime !

    Au quatrième, dans mon HLM

    y'a celui qui s'est fait réformé

    à cause d'un genou bloqué.

    Ils l'ont opéré et depuis, il court

    même, qu'il a un beau jour

    amené une nana dans son lit,

    que l'on a été plus que surpris,

    car on le croyait PD

    tout le temps, dans sa voiture, il bricolait

    et n'avait comme compagne que sa mère.

    Il vit toujours chez sa mère

    où il amène les week-end sa copine.

    Sa mère n'travaille pas en usine

    mais nettoie les avions, pleins de mégots

    et de papiers ! quel sale boulot !

    elle est passionnée de lavage

    et sans arrêt, sa machine à l'essorage

    retentit du poids du linge sur nos têtes,

    les jours de semaine comme ceux de fête.

    Qu'il est blême mon HLM

    et la chatte du troisième nous aime !

    Au cinquième, dans mon HLM

    y'a celle qui vit avec un gros

    pleins de bourrelets et pas costaud

    il a une "gueule" du tonnerre !

    quand il hurle après dix heures

    on l'entend du rez-de-chaussée

    et se met, alors, à crier et pleurer

    sa bande de gosses mal élevés.

    Il n'est mêm' pas marié avec elle,

    avant, elle vivait avec un EL....

    il lui a collé quelqu'gosses et puis

    un jour, il est parti....

    Elle est restée avec ses loupiots

    depuis, il y a ce type pas beau

    mais qui aime ses gros lolos

    débordant de tous ces tricots,

    et ses fesses moulant ses pantalons

    d'où la graisse jamais ne fond.

    Quand ils déambulent dans l'escalier

    faut regarder où se posent nos pieds

    si ce n'est pas sur tas de boue

    ce sera p'être sur un bonbon tout mou

    qui restera collé à notre semelle

    car eux ne connaissent pas les poubelles.

    Qu'il est blême mon HLM

    et la chatte du troisième nous aime !

    Au sixième dans mon HLM

    y'a celui qui est plonnais

    et qui râle quand on lui cogne le nez !

    il est chauffeur de car à Orly

    et mène une drôle de vie.

    De temps en temps, il rentre chez lui

    et bricole sa voiture jusqu'à la nuit,

    il ne s'entend pas avec sa plonnaise

    mais c'est pas son affaire et il est à l'aise.

    Qu'il est blême, mon HLM

    et la chatte du troisième nous aime !

    Au septième dans mon HLM

    y'a celle qui allume tous les mecs

    qui a la bouche comme un bec

    tellement qu'elle est éveillée !

    Elle ne fait pas de cuisine

    ça  fatiguerait sa pauvr'mine

    disparue sous la couche d'maquillage.

    Elle a un gosse, le souffre douleur

    de ses moments de lâcheté de cœur.

    Elle se donne sans cesse l'air ahure

    et se plaint toujours d'être avachie.

    Elle a épousé un minet d'apparence,

    le paysan venu à la ville l'dimanche

    et qui y est resté, avec, dans sa valise,

    il ne les avaient pas omises,

    une belle paire de cornes.

    Elles poussent, poussent ces cornes !

    Qu'il est blême mon HLM

    et la chatte du troisième nous aime !

    Au huitième, dans mon HLM

    y'a celle qui se croit un homme

    pourtant elle a su fonder un home

    et a deux fillettes bien jolies.

    Elle travaille près de Massy

    et rentre tard le soir chez elle.

    Elle a toujours des mèches rebellles

    qui enlaidissent son accoutr'ment.

    Elle plaît à son mari, sûrement

    lui qui bosse dans le chauffage

    on ne lui donne pas d'âge !

    Il a un jardin avec des carottes

    et les week-end, il part avec ses bottes.

    Qu'il est blême mon HLM

    et la chatte du troisième nous aime !

    Au neuvième dans mon HLM

    y'a un p'tit couple merveilleux,

    ils sont jeunes et amoureux

    depuis  neuf ans bientôt !

    Ils s'aiment et adorent les animaux.

    Ils ont une chatte si jolie

    qu'ils en oublient qu'elle est chipie !

    Ils ont eu leur dose de soucis

    mais leur amour a persévéré.

    Ils ont eu l'intelligence pour raisonner

    et ne pas se noyer comm'des amis

    qui ne peuvent surmonter les ennuis.

    Peut-être qu'ont-ils, tous deux, un cœur

    un vrai où l'on peut y mettre tant de bonheur.

    Qu'il est bl^me mon HLM

    et la chatte du troisième nous aime !

     

    (écrit en 1983)

     

     

     


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  • p'tit gamin

    Il est malin

    le p'tit lutin.

    De bon matin

    il tremp'son pain,

    avant Martin,

    l'ami lapin.

    Il est coquin

    le p'tit lutin

    au nez si fin

    s'aspergeant de parfum,

    son bonnet en lin

    sur ses ch'veux bruns

    il pass' son chemin.

    Pour toi, p'tit Gabin

    gentil gamin !

     


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  • Ce grand chanteur nous a quitté et c'est avec émotion que j'ai entendu cette triste nouvelle.

    Michel Delpech était le chanteur de mes années "jeunesse, adolescence" et combien de fois, l'ai-je écouté avec mes vinyles, entendu à la radio etc....

    adieu !

    Voilà, tout est dit !

    MERCI MICHEL


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  •  Il fait grand jour

    sonne mon réveil

    n'ai plus sommeil.

    En toute hâte

    je me lève

    content et gai

    chaussures à mes pieds.

     

    j'me dis qu'un jour

    avant que tonne

    le monde en éveil,

    moi qui me tâte,

    avec mes rêves,

    que j'ai bien fait

    d'lui dire bonjour.

     

    Plus rien n'métonne

    sous ce beau soleil,

    plus rien n'mépate,

    le vent me soulève

    et à tout jamais

    je garde mon secret.

     

    (écrit le 24 janvier 2015)

     


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  • Encore aujourd'hui

    tombe cette pluie

    qui coule et ruisselle

    le long de cette ruelle.

     

    La terre n'est que gadoue

    et des torrents de boue

    se déversent en rivière.

    Pas de quoi être fiers !

     

    Mais pourquoi tant de pluie ?

    Où est ce soleil qui luit ?

    par ces si belles journées

    de printemps et d'été ?

     

    Pluie, tu abîmes tout !

    tu n'as donc aucun goût ?

    regarde ces jonquilles

    à qui il faudrait des béquilles.

    tu leur courbes l'échine

    avec tes gouttes grosses ou fines.

    Elles ne peuvent plus se redresser

    tellement qu'elles sont couchées.

     

    Quand vas-tu enfin cesser ?

    Depuis deux mois sans t'arrêter ?

    Et viendra ensuite, qui sait ?

    la période de sécheresse

    où il faudra arroser sans cesse ?

     

    Enfin, ne perdons pas espoir

    en attendant de "charrier" nos arrosoirs !

     

    (écrit le 14/02/2016)

     


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