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Par Imagelyne le 8 Décembre 2015 à 18:35
Voici que renaît ma saison préférée.
Tout refleurit. L'air devient plus doux et parfumé.
Les p'tits oiseaux laissent échapper leurs gazouillis
au bord du chemin ou cachés dans les taillis.
Les arbres recouvrent leur maigre squelette
et garnissent leur sommet en boulette,
boulettes qui, bientôt seront transformées,
lorsque tout s'épanouit
et change en quelques nuits.
Hélas ! les belles fleurs ne sont plus !
elles ont toutes disparues !
mais il y a à la place d'énormes fruits
dont on aperçoit au loin l'épicarpe qui luit.
(écrit en 1974)
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Par Imagelyne le 9 Décembre 2015 à 22:54
Et oui ! c'est moi l'automne avec mes feuilles mortes qui jonchent sur ce sol humide.
C'est moi, l'automne qui dénude les arbres et fait pleurer sur vos parapluies,
une petite pluie fine sous un ciel gris et méchant.
C'est moi, l'automne, qui vous offre pourtant,
encore quelques rayons de soleil,
avant que mon confrère ne vienne fermer vos portes.
C'est moi, l'automne, qui vous prépare à la mauvaise saison
et vous fais déjà songer aux belles vacances que vous passerez
chaussés de skis.
C'est moi, l'automne, qui apporte parfois, il est bien vrai,
les premiers flocons de neige.
Enfin, c'est moi, l'automne qui vous ouvre la porte
à une nouvelle saison !
(écrit le 15/11/1975)
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Par Imagelyne le 9 Décembre 2015 à 23:25
L'azur moule les monts
et le vent du lent frisson
tremble dans les vallons.
Le calme de la mer
se mêle à la fièvre de l'air.
Le sable cingle mon visage
et sur cette si belle plage,
me surprend dans mon sommeil
ce terrible et brûlant soleil.
(écrit en avril 1973)
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Par Imagelyne le 12 Décembre 2015 à 10:21
Je suis là, au bord du chemin
assise sur un cailloux cristallin.
Je suis là, cheveux au vent
et tous ruisselants,
les yeux baissés vers le sol,
la tête rentrée dans mon col,
je cherche ce qu'il veut,
ou fait, en ce temps nuageux.
Je m'imagine à ses côtés
lorsque, en sursaut, je suis réveillée
par un bruit lointain et sourd.
Mes yeux se lèvent vers ce ciel lourd
et apparaît en mon esprit
un garçon qui n'a pas de prix.
Oui, c'est bien toi,
Didier, que je vois.
Recroquevillée sous cette pluie
et, seule par cette nuit,
je regagne mon logis
où dans mon lit
je m'abandonnerai à mes rêveries.
(écrit en 1973)
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Par Imagelyne le 15 Décembre 2015 à 17:16
Une goutte, deux gouttes....
Non ! je n'ai pas rêvé.
Un parapluie, deux parapluies...
Non ! je n'ai pas rêvé.
Je vois bien tomber plusieurs gouttes
et je n'ai rien pour m'abriter.
Voici qu'elle arrive cette pluie
après plusieurs longs mois.
Elle a manqué à la terre
et maintenant, elle noie
les quelques légumes qui restent.
Un éclair, deux éclairs....
Non ! je n'ai pas rêvé.
Un coup de tonnerre, peut-être deux...
Non ! je n'ai pas rêvé.
J'ai bien vu de mes propres yeux
et entendu de mes propres oreilles.
Non ! je n'ai pas confondu,
ce n'était pas pareil !
j'ai vu et entendu.
(écrit le 22/09/1976 juste après la sécheresse de 1976)
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Par Imagelyne le 15 Janvier 2016 à 21:09
Le brouillard se dissipait à l'horizon
et de ma fenêtre tout était flou.
Je n'apercevais dans le vague lointain
que des formes indistinctes.
J'entendais bien le bruit d'un avion
mais parmi ces nuages fous,
je ne le voyais point.
Il y avait en bas, plusieurs reflets
près de ce grand et profond lac
que formaient encore les lumières de la nuit.
De son air rêveur, la lune scintillait
et se miroitait dans certaines flaques
formées les heures passées, par une fine pluie.
Ce matin là, les nombreuses fumées d'usine
se perdaient dans ce vaste ciel couvert.
J'eus l'impression de soutenir avec ma tête
tout ce que pouvait offrir l'univers.
Le soleil qui d'habitude domine
disparu et une lumière verte
se dessina haut, très haut.
C'était vraiment très beau !
(écrit le 14 janvier 2016)
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Par Imagelyne le 14 Février 2016 à 10:26
Encore aujourd'hui
tombe cette pluie
qui coule et ruisselle
le long de cette ruelle.
La terre n'est que gadoue
et des torrents de boue
se déversent en rivière.
Pas de quoi être fiers !
Mais pourquoi tant de pluie ?
Où est ce soleil qui luit ?
par ces si belles journées
de printemps et d'été ?
Pluie, tu abîmes tout !
tu n'as donc aucun goût ?
regarde ces jonquilles
à qui il faudrait des béquilles.
tu leur courbes l'échine
avec tes gouttes grosses ou fines.
Elles ne peuvent plus se redresser
tellement qu'elles sont couchées.
Quand vas-tu enfin cesser ?
Depuis deux mois sans t'arrêter ?
Et viendra ensuite, qui sait ?
la période de sécheresse
où il faudra arroser sans cesse ?
Enfin, ne perdons pas espoir
en attendant de "charrier" nos arrosoirs !
(écrit le 14/02/2016)
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Par Imagelyne le 23 Mars 2016 à 14:31
oui je me souviens
de ce beau matin
où le soleil luisait
et de cet air frais.
L'herbe couverte de rosée
perlait sur mes chaussures.
J'admirais Dame Nature
qui chaque jour me sourit.
Oui je me souviens
de ce grand sapin
avec ses longues branches
qui tombent en panache
et cette couleur si franche
qui se mélange à cette mousse
si belle, si fine, si douce.
J'admirais Dame Nature
qui chaque jour me sourit.
Oui je me souviens
de ce beau matin
où ce petit crapaud
sautillait près de l'eau.
Comme il était beau !
J'admirais Dame Nature.
Petit Crapaud me sourit.
Oui je me souviens
de ce beau matin
et de cette toile d'araignée
à mon portail, accrochée.
Toute la nuit, elle avait tissé
la courageuse araignée.
J'admirais Dame Nature.
J'admire toujours Dame Nature.
Dame Nature reste nous Nature !
(écrit le 22 mars 2016)
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Par Imagelyne le 16 Mai 2016 à 11:59
ah ! muguet fleuri
enfin tu me souris,
comme tous les ans
j'attends ce moment
où, délicatement
un brin, je saisis.
hum ! quel parfum, merci.
(premières clochettes de mon muguet hier 15 mai ; un peu tard, mais qu'importe, il sent si bon....)
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Par Imagelyne le 5 Mars 2017 à 16:22
Tout est beau ce matin,
la nuit a déposé
un voile blanc et fin
tout est gelé.
Les p'tits moineaux
eux, pépient,
tapent aux carreaux,
veulent rester en vie.
Des reflets brillants
sous l'effet du soleil
sur les grands champs
font que c'est merveille.
La toile d'araignée
de la nuit d'avant
se retrouve figée
même avec le vent.
Tout semble immobile
spectacle blanchit,
tout tient à un fil
en l'espace d'une nuit.
Janvier 2017
2 commentaires -
Par Imagelyne le 16 Mars 2017 à 18:14
encor' du vent
y'en a tout l'temps !
pour un instant,
com' j'ai le temps
et qu'suis content
vol'cerf-volant
dans nuages blancs
au-dessus de l'Océan.
Saisir l'moment
d'un bon courant
et, d'un mouv'ment
monter cerf-volant.
Encor'du vent
toujours du vent.
heureux est l'enfant,
insouciant
de ces moments.
(mars 2017)
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