•  Oh ! beauté !

    je sais que tu veux la paix !

    depuis longtemps je me bats,

    jour et nuit, mais rien n'y fait.

    Tous les hommes sont pareils,

    et ne regardent pas si le soleil

    que tu aimes tant est bas.

    Ils se tuent et s'entretuent.

    Tandis que tombent sur ce sol nu,

    des centaines et des milliers de corps abattus.

    Entend au loin ce bruit de canon

    qui peu à peu, lui aussi meurt dans le vallon.

    Pourquoi se battre et faire tant de morts ?

    Regarde baigner dans le sang ces corps !

    Hier, ils étaient tes frères, et aujourd'hui !

    que sont-ils ? Sans compagnie !

    aie un peu de pitié

    pour ces malheureux guerriers.

     

    (écrit en avril 1973)


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