• C'est à toi que je pense

    jeune ami de la nature,

    tu es là, sain et pur,

    avec moi et toute notre chance.

    Tandis qu'hors de notre monde,

    ils sont ridicules et laids

    ces individus sans pensée

    qui ne tiennent que des propos immondes.

    Toi et moi, ne formons qu'un !

    Un grand ami pourvu de cœur

    et nous découvrons le bonheur

    au fil des nuits et lendemains.

    Laissons ces êtres crapuleux

    détruire, violer, tuer...

    Tout ce qui est à leur portée,

    et jugeons avec nos yeux.

    Car toi, mon ami, tu sais

    qu'ici et là, choses se passent,

    mais ne laissent aucune trace

    de tes savantes pensées.

    Cette société de pervertis

    que refuse notre âme,

    de jour en jour, je la blâme

    et toi, tu la vomis.

    Vivons, toi et moi, heureux,

    de longues années de dérision

    envers ces pauvres noblaillons

    qui, sur la vie, savent si peu !

     

    (écrit le 19/01/1979)


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  • Ton cœur est une rose

    qui sent bon l'amour,

    il est si parfumé et si grandiose,

    que j'y trouve tous les jours

    ma gaieté de vivre avec toi.

    Il y a des journées magnifiques

    remplies de cris et de joie

    comme des nuits magiques

    où tout brille et tout luit

    comme la lune dans l'univers.

    Rien ne me retiens et je fuis,

    avec ton corps, le bonheur

    crée ensemble depuis sept ans.

    Parfumé est ton cœur

    que j'aime tant.

     

    (écrit le 02/03/1982)


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  • inspiration

    Il est des jours où l'inspiration

    défile dans la tête en tout sens,

    il est des jours où l'imagination

    vagabonde si loin et si longtemps

    que se crée une poésie.

    Il est des jours où les idées

    sont censées et bien jolies

    comme d'autres sont déplacées.

    Cela dépend de l'humeur,

    du temps météorologique

    et de ce que contient notre cœur

    en ce jour mystique.

    inspiration

    (écrit le 03/03/1982)


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  • Petit ou grand

    cheveux au vent

    chemin faisant

    il s'en va !

    triste, content,

    avec ou sans

    amis, parents

    il s'en va !

    et parcourant,

    soit en marchant

    ou en courant,

    il s'en va !

    besoin d'instant,

    seul un moment,

    réfléchissant

    il s'en va !

    et retraçant

    au fil des ans

    sa vie passant.

    il s'en va !

    en emportant

    rêves d'enfants,

    rêves d'antan

    pour bien longtemps.

     

    Il est parti

    nouvelle vie

    fera ici !

     

    (écrit le 18/12/2015)


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  • Pour les garçons, les billes,

    les poupées pour les filles,

    les os pour les chiens,

    la poule picore le grain,

    Bébé mordille sa tétine,

    et voilà qu'une pluie fine

    nous précipite dans la cuisine.

    Dehors, s'ouvrent les parapluies

    multicolores sous cette pluie.

    A plein poumons, humer

    l'odeur de l'herbe mouillée

    me ravit de cette nature

    si belle et jadis si pure.

     

    (écrit le 18/12/2015)


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  • à Chôn

    à toi, mon cher cocker

    à la si belle fourrure

    et au regard de cocker,

    avec ton âme si pure.

    Tu avais déjà trois ans

    quand je t'ai sauvé,

    aussitôt, je t'ai adopté.

    Maintenant tu as neuf ans,

    je ne compte pas ces jours

    où nous nous promenons,

    où nous jouons au ballon.

    Tu es mon chien d'amour.

    Tu partages ta vie

    avec un autre chien

    car seul, tu n'es rien

    que tristesse à l'infini.

    A vous voir tous les deux

    vous êtes si heureux,

    vous rayonnez de bonheur,

    vous n'avez jamais peur.

    A toi, mon cher cocker

    je te dédie ce poème

    toi, mon chien que j'aime

    qui m'écoute et fais le fier.

    à Chôn

    à Chôn

     

    (Chôn c'est son prénom ! écrit le 21/12/2015)

     


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  • toi, Rudel

    Je m'appelle Rudel

    j'ai le regard vif

    les oreilles dressées

    au-dessus de mon pif.

    Je m'appelle Rudel

    et je fais ce qu'il me plaît.

    Je ne suis pas un gamin

    je suis Rudel, le chien.

    Ma fourrure couleur noire

    avec une cravate blanche

    brille même le soir

    d'une jolie couleur franche.

    Je suis Rudel, le chien

    qui court vite sur le terrain.

    On m'adopta à trois ans.

    Je vécus tant de mauvais jours,

    je ne veux plus entendre :"avant",

    je suis heureux pour toujours.

    Je vis désormais avec le cocker

    à la robe couleur noire aussi !

    Nous foulons avec plaisir cette terre,

    bonheur de notre nouvelle vie !

    toi, Rudel

    toi, Rudel

     

     


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  • joyeux Noël


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  • Je me souviens de ton prénom

    que tu m'avais crié de ce pont.

    C'était un jour du mois de mai

    pas très loin du Pont Valentré.

     

    Je me souviens de ce moment

    pourtant, il y a bien longtemps.

    C'était par un jour de beau temps

    alors que nous n'étions qu'enfant.

     

    Je me souviens de cette vallée

    bien verte et si encastrée

    dans laquelle on se promenait

    où la rivière, le Lot, coulait.

     

    Je me souviens de ces ricochets

    que nous faisions surtout l'été

    quand le soleil nous réchauffait

    et que nos yeux s'illuminaient.

     

    Je me souviens de cette enfance

    et ensuite de toutes ces vacances

    où je vécus sans romance

    jusqu'à mon adolescence.

     

    Je me souviens de ces villages

    qui dataient, non pas du Moyen-âge,

    mais qui remontaient les âges

    à travers tous ces barrages.

     

    Je me souviens de tous ces recoins,

    de toutes ces images si loin

    que mon cerveau garde dans un coin

    comme égarés dans une botte d'foin.

     

    Rien n'est plus beau que de se souvenir !

    Naître, être sage et grandir

    afin de croire à l'avenir.

    Oui, mais quel avenir ?

     

    (écrit en juillet 2015)

     


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  • J'ai toujours aimé ce poème, vous le connaissez sûrement !! pour ceux qui ne le de Raoul Follereauconnaisse pas découvrez- le ci-dessous.

     

    de Raoul FollereauUn sourire

    Recueil : Le Livre d'amour (1920)

    Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup.

    Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
    Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel.

    Personne n'est assez riche pour s'en passer,
    Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter.

    Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,
    Il est le signe sensible de l'amitié.

    Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
    Donne du courage au plus découragé.

    Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler,
    Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne.

    Et si toutefois, vous rencontrez quelqu'un qui ne sait plus sourire,
    Soyez généreux donnez-lui le vôtre,
    Car nul n'a autant besoin d'un sourire
    Que celui qui ne peut en donner aux autres.


      de : Raoul Follereau               de Raoul Follereau
    (écrit en 1903-1977)     

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  • manège

    Manège tournant,

    petits ou grands,

    cheveux au vent,

    s'amusent en criant,

    s'amusent en riant.

     

    Chevaux basculants

    d'arrière en avant

    réjouissent les enfants

    le temps passant.

     

    Manège tournoyant

    plus ou moins lent,

    tes avions planant,

    tes cochons grognant,

    tes voitures secouant.

     

    Manège flamboyant

    d'hier et pour longtemps.

     

    (écrit en décembre 2015)


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  •  

    Je rêve en t'admirant

    manège resplendissant

    sous ce soleil luisant.

    Je me souviens, qu'enfant

    tu m'emportais qu'lques instants,

    deux, trois tours durant,

    et tout ça en chantant.

    Il était bon ce moment

    où heureuse, en riant

    dans l'air du temps,

    cheveux à tout vent,

    j'attrapais en tirant

    le pompon descendant.

    Chic, chic, mes parents

    en m'applaudissant

    m'accueillaient en m'embrassant.

     

    (écrit en décembre 2015- j'éprouve toujours autant de plaisir à observer un magnifique manège et ne peux m'empêcher de repenser aux nombreux tours que j'ai pu faire étant enfant)


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